Belgique vs Canada: à la découverte des pratiques holistiques
De la naturopathie aux pratiques énergétiques, les deux pays adoptent et intègrent les pratiques de médecine alternative assez différemment. Règles, acceptation, formations…découvrez ce qui diverge.
Les différences entre la Belgique et le Canada en matière de médecine alternative peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs comme la législation, la culture, les considérations… Il est donc important de ne pas prendre les informations suivantes comme intemporelles, elles peuvent évoluer au fur et à mesure du temps qui passe et varier en fonction des régions.
En ce qui concerne la législation et la réglementation, la Belgique a une approche relativement libérale envers la médecine alternative. Certaines pratiques sont reconnues et autorisées mais cela peut dépendre du traitement ou de la qualification des praticiens. Ces derniers peuvent même être enregistrés en tant que prestataires de soins de santé complémentaires. Pour le Canada, les règles varient d’une région à l’autre. Certaines provinces possèdent différentes réglementations qui supervisent les praticiens. Alors que d’autres ont des règles très souples. Dans la région du Québec, il y a actuellement une chasse à la sorcière auprès des praticiens. Ils sont soumis à de nombreux contrôles sur leurs pratiques. C’est pourquoi ils font remplir à leurs patients de nombreux documents d’informations préalables.
L’acceptation des pratiques holistiques en Belgique ne pose pas forcément de soucis. Au Canada, c’est principalement la même chose sauf pour certaines régions qui sont plus sceptiques envers les pratiques alternatives. Pour les formations des praticiens, la Belgique a des exigences différentes en fonction du type de thérapie. Au Canada, les praticiens ont l’obligation de suivre une formation spécifique et d’obtenir un certificat. Ces conditions sont régulièrement inspectées et contrôlées.
Il est important de constater que la médecine alternative est largement plus intégrée dans le système de santé canadien. Par exemple, la naturopathie qui utilise des méthodes naturelles pour favoriser l’autoguérison est bien établie au Canada. C’est également le cas pour la massothérapie et les thérapies énergétiques. Ces différentes pratiques sont réglementées et reconnues dans le système de soins de santé complémentaire. En ce qui concerne la médecine traditionnelle chinoise, certains aspects tels que l’acupuncture et la phytothérapie sont très populaires au Canada. Il n’est pas rare qu’un bon nombre de citoyens aient son propre acupuncteur tout en réalisant des séances quotidiennement.
Etant donnée la popularité naissante de la médecine complémentaire au Canada, les compagnies d’assurance acceptent depuis quelque temps de rembourser certains frais relatifs à des pratiques holistiques. Il y a pourtant une condition : il faut que le praticien soit membre d’une association professionnelle et détenteur d’une assurance responsabilité professionnelle.
Pauline Libert